samedi 26 mars 2011

Le coeur humain est beau comme un sismographe


Nadja,  Breton

Jamais lecture n'aura été aussi éprouvante; je suis heureuse d'en sortir avec les idées claires :D .

Tout a commencé lorsque ma prof de français à donné à ma classe une liste de livres autobiographiques à lire : on avait Sarraute , assez sympathique, Amélie Nothomb ( je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi tout le monde dit qu'elle est géniale, ces livres sont d'une banalité exacerbé quand elle n'est pas centrée sur son nombril >.> ) qui ,je pense que vous l'avez compris, m'a paru moins sympathique, et entre autre Breton


Ce livre avait déjà mal commencé car ma prof à tout de suite donner le ton : "Personellement, je n'ai pas aimé et je n'ai même pas pu le lire en entier !!... Mais lisez le quand même pour le bac". Comment donner encore plus envie de lire un livre ? Hein? Moi, je trouve qu'il n'y a pas mieux quand votre prof de français , en plus, vous donne un avis si tranché sur la question. Bref, voilà le résumé ( si on peut dire ) :


J'ai pris, du premier au dernier jour, Nadja pour un génie libre, quelque chose comme un de ces esprits de l'air que certaines pratiques de magie permettent momentanément de s'attacher, mais qu'il ne saurait être question de se soumettre... J'ai vu ses yeux de fougère s'ouvrir le matin sur un monde où les battements d'ailes de l'espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer.





Mon avis personnel :
J'ai toujours adoorréé le surréalisme.
Je trouve qu'il n'y a rien de plus lent et compliqué à comprendre que les livres surréalistes.Nadja est vraiment dur à lire, il faut avoir la foi.Moi qui d'habitude écoute en fond sonore de mes lectures un petit peu de blues ou de piano, là j'ai dû poser le mp3 pour pouvoir me concentrer pleinement à des phrases d'une page complètement alambiquées dont on se trouve noyé.

Le récit est traité de manière scientifique, on évite de peu les coordonnées géographiques des lieux décrits. Les phrases sont lourdes, on s'y perd car l'histoire n'a ni queue ni tête. Le récit autobiographique n'est pas rétrospectif, juste schèmatique, ce qui fait qu'il n'y a que des descriptions et aucune réflexion. Je trouve que trop, c'est trop puisque ça empoisonne l'histoire principale ( si tant est qu'il y en ait une ? ).
Enfin, je me suis totalement perdue dans un dédal de moments non daté, seulement situés. Ajouter à cela une sensation fort désagréable de suivre les pensées de l'auteur sans qu'elles aient de connexion logique entres elles, la majeur partie du temps.
En conclusion, donc, un livre autobiographique troublant et gênant, excessivement complexe et dont je n'en ai tiré aucun plaisir de lecture. Pour finir en beauté, je dirais :Vive le Surréalisme !!

EN CONCLUSION

Je lis ce livre si...
- J'aime le surréalisme
- Je souhaiterais voir ce qu'est le surréalisme
-J'aime les autobiographies originales ( type Sarraute dans Enfance)

Je ne lis pas ce livre si...
- Je n'aime pas me prendre la tête avec les livres
- J'aime les histoires
- Je ne me concentre pas facilement sur quelquechose de complexe ou chimérique

Ainsi, bonne lecture aux courageux, que les autres ne s'en veulent pas, ce n'est pas une grande perte si vous ne le lisez pas. Tout du moins, les premiers pourront se dire qu'ils ont lu l'un des pires livres existants et qu'ils n'ont plus rien à craindre du reste ^^

Bisous et bon week-end !

Owl

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